Bien oui, il parait que la glocosamine aide beaucoup. L'effet est pas immédiat mais au bout d'une ou deux semaines, y'aurait une grosse différence.
Pour ses yeux, j'pense que les boxers peuvent souffrir de la Dystrophie épithéliale cornéenne. J'avais gardé ce lien car les boston terrier sont aussi sujets à ça. C'est peut-être à cause de les yeux un peu globuleux. Voici l'info à ce sujet :
DYSTROPHIE EPITHELIALE CORNEENNE DU BOXER Synonymes : « Erosion cornéenne chronique récidivante du Boxer », « Ulcération atone du Boxer »
Définition : La dystrophie de la cornée est une perte de transparence cornéenne, provoquée par une accumulation d’une substance en quantité excessive et qui est due à un trouble du métabolisme (déficit enzymatique héréditaire). Cette affection est bilatérale, symétrique et elle s’étend du centre à la périphérie. L’évolution est lente et la composante inflammatoire est habituellement absente.
Chez le Boxer, la dystrophie touche l’épithélium cornéen et elle prédispose la cornée aux ulcérations récidivantes. Cette ulcération épithéliale, le plus souvent centrale ou paracentrale, mais également périphérique, uni ou bilatérale avec un décalage dans le temps, est secondaire à une anomalie de la membrane basale de l’épithélium avec une déficience en hémidesmosomes.
Races concernées : Le Boxer est la race la plus touchée. Mais une maladie cliniquement semblable est connu chez le Caniche, l’Epagneul Breton, le Malamute d’Alaska, le Husky Sibérien, le Braque de Weimar, le Boston Terrier et le Welsh Corgi Pembroke.
Déterminisme génétique : Prédisposition raciale certaine, mais aucun caractère héréditaire de cette affection n’a pu être démontré à ce jour. Les femelles seraient plus touchées que les mâles.
Etude clinique :
- Expression clinique : Les chiens atteints ont entre 5 et 7 ans. L’affection est caractérisée par l’existence de lignes grises et de taches arrondies, régulières et à bord net, le plus souvent centrales. La dystrophie se manifeste par des ulcères récidivants, à bords épithéliaux décollés, uni ou bilatéraux, centraux ou para-centraux. Ces ulcères présentent un retard de cicatrisation.
Cette affection est douloureuse (surtout lors de la déchirure et de l’arrachement de l’épithélium malade) et elle se traduit par un blépharospasme et un larmoiement. Une néovascularisation et des dépôts de pigments ou de sels de calcium peuvent être présent dans les cas anciens.
- Diagnostic : La lésion d’érosion cornéenne est mise en évidence par instillation de Fluorescéine qui migre sous l’épithélium décollé, en plus de fixer la zone sans épithélium. Le rose Bengale délimite l’épithélium non adhérent et dégénéré.
La lampe à fente permet de visualiser les lignes grises et les taches arrondies sur l’épithélium cornéen (correspondant à des zones épithéliales fragilisées).
L’anatomie pathologique révèle une anomalie de la jonction épithélium-stroma, des cellules épithéliales anormales avec microkystes et une membrane basale très épaissie. Le stroma superficiel peut être modifié secondairement : infiltration cellulaire mononucléée plus ou moins important, dégénérescence des fibrilles de collagène superficielle. Un oedème du stroma cornéen, périlésionnel et discret peut être présent. Les cellules épithéliales après érosion perdent leur polarité et n’ont plus tendance à cicatriser.
- Pronostic : Il est en général favorable à long terme puisqu’il n’y a pas de perforation cornéenne, mais le traitement est long.
Diagnostic différentiel : Autres causes de blépharospasme / larmoiement (corps étranger, orientation des cils, entropion,…), autres causes d’ulcères (entropion, distichiasis, corps étranger,…)
Prophylaxie : Il est déconseillé de mettre à la reproduction les animaux atteints.
source: ÉCOLE NATIONALE VETERINAIRE D’ALFORT